Saint-Symphorien-sous-Chomerac
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Nos quartiers

Au fil du temps, nous allons vous présenter dans cette rubrique, tous nos hameaux et quartiers afin de mieux vous faire connaître notre beau village :

L’Eglise
- Tout laisse à penser qu’en 4 000 avant J.C., l’emplacement actuel de l’église avait déjà un caractère religieux. En effet, les élèments caractérisés des lieux de culte sont réunis : au sommet d’une éminence, isolé de l’habitat, présence d’une source._ En 121 avant J.C., les romains édifient un temple gallo-romain (des vestiges attestent sa présence). Vers 1 100, des moines construisent une chapelle dans le style romain, de forme rectangulaire. En 1 112, elle est donnée au Prieur de Rompon. Vers 1560 commencent les guerres de religion. Il y eu de nombreux massacres. L’église de St Symphorien fut en partie détruite. En 1583, une enquête du vicaire de Viciers, Nicolas de Vesc, indique que tous les Symphoriniens sont protestants. 1680 : Installation de la cloche. 1789 : L’église est mise à disposition de la nation. Des meubles et ornements sont pillés et détruits. 1808 : l’Edifice est confié à la communauté protestante. Après 1836, le bâtiment est redonné aux catholiques. Une ordonnance du roi, Louis Philippe, du 31 mars 1844 érigea l’église en "succursale". En 1846, sont rajoutés au bâtiment : deux chapelles et un choeur. 26 septembre 1862 : Installation du maître autel en larbre blanc, la garniture d’autel (la croix et 6 chandeliers), sont offerts par Napoléon 3. L’Impératrice offre également un ornement doré). 1873 : crépissage du mur intérieur. 1883 : achat de l’harmonium grâce à 300 fr. donnés par le gouvernement. 1985 : réfection de la toiture.

Les fonds baptismaux portent une inscription de 1735. Ils sont incrustés dans le mur. Leur facture assez grossière les situent au XII siècle. Le campanile date du milieu du XX siècle.

Le Temple
- Le terrain est acheté le 28 avril 1834 à Louis Flavien ROBERT, cultivateur au hameau des Bayles par le consistoire de l’église réformée de Privas, le pasteur de Chomérac étant M. HILAIRE. Le temple est inauguré en 1836. Il n’a jamais été la propriété de la commune.

Les Aliberts
- Ce hameau est bien abrité par les plus beaux rochers des Gras, il tiendrait son nom de celui d’un propriétaire. 14 habitants en 1906, 17 en 1982.

Les Amaloux - La Taravelle - La Treilhasse - Le Guiron
- Autrefois, il y avait de nombreux amandiers sur les hauteurs. Le mot "Amaloux" vient du provençal "Amenloux" Les registres napoléoniens notent l’existence d’un Tourtel Jean, noble aux Amaloux, aux Bayles et aux Matthieux. 13 habitants en 1906, 52 en 1982.

Les Archilets

Ce hameau jouit d’une exposition exceptionnelle. A la clé du Vallon, le mas de Pisantoux d’Escudier Vincent doit son nom au verbe "Pisser". Il possède une petite source. En 1872, 2 maçons (M. Montusclat, père et fils) habitaient aux Archilets. 32 habitants en 1906, 17 en 1982. Depuis ce hameau, on aperçoit des murs des anciennes terrasses en calcaire blanc montés en pierres sèches.

Les Bayles

Demeure du représentant et percepteur du Seigneur de Viviers. 9 habitants en 1906, 8 en 1982.

Les Boutiers

Autrefois, les Boutiers étaient un lieu d’escale pour les muletiers "Les Boutes" qui y transportaient le vin entre la Vallée du Rhône et les Bouitères. Le hameau est constitué de deux mas contigus. 4 habitants en 1906.

Les Bouyons

Le hameau s’est développé autour d’une source. Un lavoir y fut construit. Ce lavoir était utilisé en hiver, car plus abrité des intempéries. En été, les lavandières se retrouvaient de préférence, au canal. En 1856, 59 personnes résidaient aux Bouyons, 23 en 1906 et 12 en 1982.

Brune

Le Hameau de Brune est à cheval sur trois communes : St Symphorien, St Lager Bressac et Baix. Un projet de fusion entre St Symphorien et St Lager a été présenté en 1972, mais n’a pas été retenu.

Brune naît au 19ème siècle.

En 1856, le côté de St Symphorien compte 116 habitants, 66 en 1931, 76 en 1962 et 109 en 1982.

En 1872, parmi les artisans, sont installés un tailleur (M. VALETTE), deux cordonniers (M. GIRBEAUD ET Auguste TOURTEL), un maréchal ferrant (M.GREGOIRE)…

Pont à bascule : le projet de sa construction est présenté au conseil municipal du 11 septembre 1892. Ses partisans estiment « qu’il serait très utile au commerce de Brune, de la commune et du voisinage. Une source de revenus". Mais ses détracteurs affirment « qu’il ne servirait à rien". Minoritaires, ils réussissent à faire voter l’abandon de ce projet (3 conseillers favorables au projet n’ayant pas assister au conseil à cause de pluies diluviennes.)L’affaire est fertile en rebondissements : des conseillers quittent la salle sans signer le registre, un commissaire enquêteur est désigné, un maire démissionne, un maire est révoqué par le préfet… Le projet voit le jour… le 30 octobre 1904. Le petit terrain retenu est une ancienne vigne. Une maisonnette est construite à côté (pour 300 francs). L’appareil de pesage coûte 600 francs. Le pont est installé en 1905. Son financement est assuré par un emprunt privé. Un habitant assure le service (contre une toute petite rémunération). Ce pont rapporte peu à la commune. Mais en novembre 1925, la « caisse de la bascule » permet d’accorder une subvention de 50 francs au service de car (Montélimar/Privas par Brune) ainsi que 50 francs (pour le balayage hebdomadaire de l’école enfantine). L’installation est supprimée après 1950.

Le lieu-dit « Places de la bascule » et la cour de l’école accueillent entre les deux guerres, la fête du secours mutuel, le dimanche suivant le 14 juillet : aubade, fanfares, buvettes, saynètes, jeux, chansons… Le soir, un orchestre anime le bal.

L’électricité arrive à Brune en décembre 1926. Jusqu’en 1939, il y a de très nombreux artisans et commerçants, dont plusieurs cafés. Au début du XXème siècle, on a compté jusqu’à 15 cafés le long de la rue principale bordée de platanes.

Les bâtiments de couleurs foncées sont construits avec des galets basaltiques noirs, galets charriés par la Payre depuis le Plateau du Coiron.

En 2004, il ne reste qu’une épicerie, une boulangerie, un bar restaurant. Deux usines (coffrages et remorques) qui emploient environ 70 personnes. Une déviation est ouverte en 2001. Elle réduit le passage des voitures de façon très importante.

Les Chazettes – Les Gréoux – Le Vignon

Le mot « Chazettes » signifie « EMPLACEMENT PROPRE A RECEVOIR UNE MAISON ».

Autrefois, il y avait un four à pain. En 1856, le hameau des Chazettes compte 130 habitants. Il est appelé le "petit Nice .

Aujourd’hui, il est très agréable de flâner à l’ombre des nombreuses ruelles. C’est un habitat groupé et construit en pierres calcaires et quelques galets basaltiques.

66 habitants en 1906, 28 en 1954 et 50 en 1982. De nombreux artisans ont habité les Chazettes au cours des années 1800-1900, parmi ces derniers, nous pouvons citer : · Jean-Pierre PLANTON : dit le « Petit cordonnier ». · Antoine RAY (vers 1840), marchand d’étoffes qui deviendra fabriquant de soie à Brune, sa femme est modiste. · Mr VALETTE ET ROUX : Tailleurs d’habits (vers 1852)

En 1789, une maison de Chazettes abrite une école. Le Premier instituteur fut Jean GIRAUD.

Les Chaumiers

Chaumiers vient du mot « Chaume ». 6 habitants en 1906, 1 en 1962.

Quartiers de l’Eglise

Le Colombier était le pigeonnier des Bayles. La ruine a été détruite lors du remembrement (dans les années 1960). Le cimetière à côté de l’église, désaffecté en 1875, disparaît aussi, lors du remembrement. 17 habitants en 1906, 21 en 1982.

Fabrique de Vincent - Hameau de Vincent

La Fabrique de Vincent est une ancienne usine à soie. L’eau y était amenée par un canal. Ce dernier allait de la Neuve (Chomérac) à la fabrique. Ce canal servait à irriguer. Tous les riverains avaient un droit d’eau (1 jour par semaine) et comme obligation l’entretien du canal. Les femmes y lavaient leur linge en été. 2 habitants en 1906. Puis le lieu accueille une usine de matelas de 1976 aux années 1990. Aujourd’hui, des appartements y ont été aménagés. « Les jardins de Vincent » situés sous la mairie sont un lotissement de 47 maisons construites à partir de 1995.

Les Faysses - Les Goules - Le Côteau

Autrefois, il y avait de nombreuses vignes. Aujourd’hui, cette zone est urbanisée. 4 habitants en 1906, 19 en 1982.

Les Gras

Le massif des Gras est composé de plateaux karstiques, avec des roches et des landes. Le massif du Gras offrit à quelques hommes du Paléolithique supérieur, faciès Aurignacien (33 000 BP) des abris surs et ensoleillés. Le gibier était abondant. Le néolithique arrive vers 4 000 avant J.C. Des troupeaux ovi-capridés font leur apparition. Actuellement, ce massif est peu habité car il n’y a pas d’eau. On y trouve un élevage de moutons. Ce massif est parcouru par des chemins de randonnées, au détour desquels on peut découvrir des grottes. Ces dernières auraient servi d’abri lors des guerres de religion. Des squelettes y ont été retrouvés. Les paysages sont magnifiques et par temps clair, on aperçoit les sommets des Alpes. Des vestiges de murets de pierres sèches sont nombreux, ils ont été édifiés par les agriculteurs au 19ème siècle. Un château d’eau y a été construit, il sert de réserve d’eau pour les communes environnantes. 14 habitants en 1906, 22 en 1911.

Lagrange

A la fin du 19ème siècle, la descendance de Paul ROBERT des Bayles fit construire le château (1870). L’eau d’une source fut récupérée dans un bassin, qui aujourd’hui est à sec. Une ferme datant du 18ème siècle, est attenante au château. 9 habitants en 1906. 13 en 1982. Dans les années 1990, fut tourné un épisode d’une série télévisée : « le refuge ». à suivre ...



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Les Quartiers de St SYMPHORIEN sous CHOMERAC


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